1. Les réponses de l'Etat concernant ses projets aux abords de Morrens ne sont pas crédibles
1. Les réponses de l'Etat concernant ses projets aux abords de Morrens ne sont pas crédibles.
Bien qu'il s'en défende, l'Etat développe la route Cheseaux-Morrens-Cugy (RC 446) comme axe de transit entre le nord et l'ouest lausannois. Les initiants en veulent pour preuve les gabarits choisis pour le nouveau tracé de la route aux abords de Cheseaux (de 7.00 à 7.50 m) et l'importance du dispositif anti-bruit concédé aux riverains à Cheseaux. Ces gabarits sont ceux des axes principaux du canton, tel que Lausanne - Yverdon.
L'Etat, questionné par 180 opposants à ce nouveau tracé (3800
véh./j), répond qu'il n'a pas l'intention de faire de cette route un axe de transit et
que celle-ci restera une desserte de village (sic).
La contradiction entre ces réponses et le projet illustre l'embarras du Département des
infrastructrures (DINF, anc. DTPAT) et son incapacité de justifier au plan régional la
solution choisie à Cheseaux pour la route de Morrens. Les opposants ont découvert à
cette occasion qu'il n'existait aucun plan directeur régional des circulations!
2.1. Un 1er fait nouveau : le référendum de Morrens invalide en partie le projet de contournement de Cheseaux - L'Etat persiste malgré cela dans ses intentions.
Le 12 juin 1994, la population de Morrens a refusé, suite à un
référendum, un plan directeur communal proposant, entre autres, un nouveau tracé à
travers Morrens, relatif à la transversale Cheseaux - Cugy.
Cette détermination populaire implique le statut quo pour la traversée actuelle de
Morrens, qui est inadaptée au transit vu son rétrécissement à 4m, au centre du
village.
On aurait pu imaginer que le résultat du référendum de Morrens engage le DINF à
reconsidérer le bien-fondé des aménagements envisagés à Cheseaux pour cette route: il
est irrationnel de faire converger des routes aménagées comme des axes principaux vers
un rétrécissement où deux voitures ne peuvent se croiser. Ce n'est pas le point de vue
des responsables de ces aménagements, réticents à revenir sur leurs décisions.
2.2. Un 2ème fait nouveau : Le Conseil d'Etat s'engage.
En mars 1996, Le DINF publie une charte dans laquelle le Conseil d'Etat s'engage à examiner les projets cantonaux et communaux dans l'optique de la charte, c-à-d. inviter tous les intéressés à unir leurs efforts pour définir un nouveau partage de l'usage des rues et des places en localité (page 3 al. 2) et où il déclare: personne en particulier ne détient la recette de leurs aménagements (les espaces publics): l'Etat pas plus que les autres gestionnaires publics ou privés.
Les initiants espèrent en conséquence qu'il leur sera enfin répondu et que les réponses telles que :
appartiennent désormais au passé.