Conclusion

Le nouveau tracé de la route de Morrens ne satisfera ni les usagers, ni les riverains: il sera trop long, trop lent, trop nuisible. Il ne présentera aucun intérêt pour le trafic périphérique autour de Lausanne.

Il est impératif de définir aujourd'hui les besoins en voie de communications nécessaires dans 25 ans et après, et de prendre les mesures conservatoires pour leur mise en oeuvre.

L'utilisation judicieuse des routes existantes permet de créer à moindres frais un axe de circulation périphérique utile aujourd'hui, indispensable demain.

Le tronçon manquant pour parfaire cet axe périphérique peut être réalisé sans difficulté technique, le jour où il se révélera indispensable. De plus, ce tronçon résout le problème du transit entre le nord et l'ouest de Lausanne.

Le grief contre le coût du Périphel est totalement infondé, du moins pour qui élève le regard à l'horizon 2015.
Le Périphel, en résolvant plusieurs problèmes de circulation sur un unique tracé, coûtera finalement moins cher que les nombreuses solutions ponctuelles qu'impliquent l'absence actuelle de planification.

Pour les mêmes raisons, l'impact esthétique du Périphel sera moindre. La nouvelle route de Morrens se révélera particulièrement dommageable.

On peut parfaitement se passer de la nouvelle route de Morrens pour l'instant et se donner le temps de la réflexion, pour empêcher le pire, càd. la construction des deux variantes.